Sylvie Kiesel votre massothérapeute
Mon voyage pour maîtriser l’Art du Toucher et devenir massothérapeute spécialisée dans le somato-émotionnel.
Comment suis-je devenue Massothérapeute ?
Je m’appelle Sylvie KIESEL. Je suis née en Belgique et j’ai, depuis 2013, l’immense bonheur d’être massothérapeute.
A 22 ans, je suis diplômée de la Haute Ecole de Commerce en tourisme et je me lance aussitôt dans la vie active. Je démarre « sur le tas » en tant que déléguée médicale. Fini le tourisme… Bonjour le médical et la santé… Un signe pour mon futur ?
Pendant ces 10 années de vie professionnelle dans le milieu pharmaceutique, j’ai constamment eu la sensation d’en maîtriser le cheminement en étant acteur des changements qui s’y sont opérés.
En 2009, tout a basculé et pour la première fois, c’était moi la décisionnaire du changement. Certes, ma lassitude pour le poste que j’occupais m’a mise dans une position un peu passive à l’époque mais il n’en demeure pas moins que l’attitude manipulatrice de ma supérieure hiérarchique a eu raison de moi et m’a fait accepter de tout quitté une bonne fois pour toute. Je suis partie m’installer, par amour, en Suisse pour tout recommencer à zéro. Nouveau changement, nouvelle vie.
Hésitation
En 2010 après presque une année de remise en question, je me retrouve quelque peu brisée, dévalorisée intérieurement, de sérieux dégâts dans mon estime personnelle à réparer et contrainte de réorienter mon parcours.
A 33 ans, l’évidence était de refaire surface sur le plan personnel d’abord afin de pouvoir ensuite être à même de me remettre sur les rails professionnels.
Et c’est dans mes moments-là que je sors mon arme arme cachée : LE POSITIVISME !
Et surtout ce qui était bon, c’était de se sentir libre. Même si cette liberté est relative, je la sens comme une chance de démarrer une nouvelle vie, d’aller vers un avenir qui me correspondait vraiment. C’est le moment de revenir aux sources de ce que je suis, d’entretenir mes racines et de faire fructifier ce qui germe en moi.
Fascination
De façon très rationnelle, comme j’en ai l’habitude, j’entame l’aventure par une préparation minutieuse. En quelque sorte, une phase d’introspection pour se redresser et se reconstruire. Enfin, après cette étape, je peux de nouveau prononcer le terme « objectif » sans que me reviennent à l’esprit les chiffres, les graphiques du métier que j’avais quitté.
Mon objectif premier était de m’écouter, de laisser s’exprimer les passions qui m’habitent. Ensuite, ma ligne de conduite : « Objectif » numéro 2, était d’en faire mon quotidien, mon métier.
Et c’est en conjuguant les termes qui émergent de mes aspirations : « bien-être », « formation », « développement personnel » que je me suis retrouvée sur un site et 3 mots : « ART DU TOUCHER ». Bien sûr, il y en avait d’autres mais aucun ne résonnait comme celui-là.
Tout me parlait sur ce site : de l’approche émotionnelle à l’énergétique, de la peau à l’âme… L’art du toucher, l’art de la danse des mains, l’art de l’écoute du corps, l’art du massage. J’ai découvert tout un monde qui aborde la prise en charge d’une personne par… LES MASSAGES.
J’ai trouvé ma voie !
Tentation
J’ai donc débuté et terminé avec succès mon cursus à l’ADT – Art Du Toucher, Ecole de massage Genève (Suisse). J’ai enfin ouvert les portes d’une profession qui m’attirait depuis longtemps, tournée vers l’humain et l’accompagnement de personne à la cherche d’une réponse différente à leur mal-être. Grâce à la massothérapie, j’ai découvert plus qu’une discipline, j’ai découvert un ART. C’est l’être humain tout entier qui se trouve à fleur de cette peau : son âme, son cœur, son corps, son histoire, sa vie, son énergie, ses douleurs et ses douceurs.
La puissance du toucher se révélait à moi de façon magistrale ! La personne massée livre son corps. Là où se fabrique l’expression des sentiments et des émotions. Là où sont retenus les blessures, inquiétudes, peurs, colères… Bref, tous les traumatismes physiques et psychiques subis. Le corps contient tout d’un être et il ne ment pas.
C’est un enchantement et il se produit dans les deux sens car je donne et je reçois le massage et les sensations sont tout aussi surprenantes.
Révélation
L’art de communiquer par le toucher… Etre touché pour être touchant !
L’ingrédient essentiel à la communication, c’est l’intention qui s’exprime par le toucher.
Le toucher est le premier sens que nous avons à notre disposition et encore aujourd’hui, certaines situations vous touchent alors que vous ne savez pas dire en quoi elles vous touchent (du vécu avec certaines de mes patientes).
Cette pratique est, pour moi, une présence qui dit : « Je suis là pour toi. Je n’ai rien à t’imposer ni de direction à te donner. Je t’invite à une rencontre, à venir si tu le souhaites au contact de ce qui te touche, à sortir de cet abri qui ne t’abrite pas vraiment du monde et de ses intempéries mais qui t’isole de toi-même. »